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Roland-Garros

Raquettes FFT, ode à la convivialité

L’équipe du TC Flessellois, qui a remporté le trophée de la convivialité des Raquettes FFT, était à Roland-Garros. Rencontre avec ces filles de bonne humeur !
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Vingt ans que ça dure ! Les Raquettes FFT font de vieux os et ce n’est pas une mauvaise chose. Le succès de cette épreuve féminine un peu particulière ne se dément pas avec le temps. Elle suscite en  effet un véritable engouement avec 1 000 clubs, 1 250 équipes et 7 000 joueuses impliquées, chaque année.
 
Ce 8 juin, l’équipe du TC Flessellois (ligue de Picardie) qui a remporté le trophée de la convivialité des Raquettes FFT en octobre dernier à Annecy, était à Roland-Garros. Cette journée offerte à Roland constituait en effet le prix pour les vainqueurs. 
 
Emilienne Ferdin, Julie Guerra, Julie et Manon Deffontaines, quatre filles entre 19 et 41 ans, deux paires de sœurs, étaient plutôt ravies ce matin. "C’est-à-dire qu’on arrête pas de sourire depuis ce matin... ", se marre Julie Guerra quand on lui demande comment elle va.
 
Venues de la Somme en voiture, elles comptent bien profiter de la journée dans les travées de Roland-Garros. "C’est même pour ça qu’on est venues en voiture, pour pouvoir en profiter le plus longtemps possible ce soir !", explique Manon
 
Rouler 1h30 n’est pas exactement la fin du monde, en revanche la route a été plus longue pour gagner le trophée. "Ca a duré un an en tout, nous avons commencé les Raquettes FFT en octobre 2015 et la finale à Annecy était en octobre 2016", se remémore Emilienne, la plus âgée du groupe et peut-être la plus "meneuse".
 
La compétition passe par des tournois départementaux, puis régionaux avant de finir par une finale nationale à Annecy, en octobre. "Et nous avons gagné nos matches, sans vraiment avoir prévu ça", raconte Julie Deffontaines. "On avait aucune idée de ce qu’était ce tournoi Raquettes FFT… On nous a dit que c’était un tournoi féminin, bon, pourquoi pas ? Nous étions même l’équipe 2 de Flessel", ajoute-t-elle.  
 
"On ne se connaissait pas du tout. Notre entraîneur nous a proposé de faire ce tournoi Raquettes FFT. On a dit oui, mais pour un seul dimanche. On ne savait pas trop, on commençait tout juste le tennis donc bon…", raconte Emilienne, amusée.
 
Le principe de Raquettes FFT est simple : l’événement s’adresse aux joueuses de tennis classées à 30/4 au mieux, ou non classées et le but est pour toutes de disputer des matches dans une ambiance conviviale, et de s’offrir la possibilité de s’initier au tennis en compétition. 
 
Le format des rencontres est court et les balles utilisées sont intermédiaires. Les équipes sont composées de quatre filles, deux joueuses de simple et deux joueuses de double. Le but est de mettre en avant l’aspect convivial de la compétition, beaucoup plus que de se concentrer sur les résultats. Et ça marche.
 
"Ce qui est sympa avant tout, c’est d’avoir constitué une équipe où la convivialité est le point le plus important. Jouer des simples mais aussi des doubles créé encore plus de lien. Et globalement, l’ambiance est vraiment formidable", confirme Julie Guerra.
 
Sur les tournois, les filles se parlent entre adversaires, la rivalité n’est pas de mise au contraire de l’esprit de camaraderie, et d’équipe. "Certaines d’entre nous avaient déjà fait de la compétition dans le passé, donc on connaissait un peu cette ambiance, mais là c’était vraiment très convivial, très différent. Même avec les adversaires nous sommes devenues copines, on s'encourageait toutes", dit Manon.
 
Emilienne souligne aussi le soutien du club : "Nous étions bien entourées, notre coach était derrière nous, c’était vraiment une équipe avec les gens du club. Le Président du club est venu à Annecy. Tout le monde s’est impliqué !" "Ces places à Roland-Garros nous les avons gagnées grâce à ce petit plus, cette unité et cette convivialité entre nous…", ajoute sa sœur.
 
Résultat, le goût de participer à des compétitions a saisi les filles. Emilienne et sa sœur s’y sont mises. Julie est classée 30/2, Emilienne 30/3. "Nous avons fait quelques tournois cette année, du coup. C’est le but en fait, de nous donner envie de jouer !"
 
Les sœurs Deffontaines ne se sont pas mises aux tournois mais Julie s’empresse de dire qu’elle remettrait bien le couvert pour Raquettes FFT. "C’est une belle expérience, je conseille à tout le monde de le faire…", dit-elle tout sourire avant d’aller voir sur le Philippe-Chatrier un alléchant Ostapenko – Bacsinszky en demi-finale du tournoi féminin. 
 
Pour participer, rien de plus simple : trouvez les clubs participant à l’opération ici si vous n’êtes pas licenciées. Si vous êtes licenciées, inscrivez-vous auprès de votre club.
 
 
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