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US Open : un deuxième sacre pour Houdet !

Stéphane Houdet a battu Alfie Hewett 6/2, 4/6, 6/3 en 1h53, ce dimanche en finale de l’US Open. Il a gagné son 4e titre majeur en simple, le 2e à New York.
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Comme souvent en finale contre un adversaire aussi solide, la rencontre a débouché sur un combat de grande intensité. Et, ce dimanche à Flushing Meadows, sur la victoire du plus solide dans tous les compartiments propres à faire les champions : le tennis, le mental et le physique. En l’occurrence, Stéphane Houdet. Le Français a dominé le Britannique Alfie Hewett 6/2, 4/6, 6/3 en 1h53 pour s’offrir son quatrième titre du Grand Chelem en simple, le deuxième à l’US Open.

“Je ressens la sensation du travail bien fait et en même temps des ouvertures que cela procure !, s’est réjoui le Tricolore de 46 ans. Les petites choses que j’ai mises en place dans mon jeu depuis l’Open d’Australie, beaucoup fondées sur la respiration, font que je découvre un nouveau jeu et moi, j’adore découvrir, chercher, dans tous les domaines. Là je me dis : mais le tennis c’est fantastique ! Quand on progresse, quand on peut jouer encore comme ça…“

"Encore progresser"

Cette victoire, Stéphane Houdet l’a dessinée dans la lignée de ses succès –en simple et en double- à Saint-Louis, juste avant l’US Open. Y compris tactiquement. “J’ai la particularité de servir des secondes sur le ‘T’, a-t-il précisé, sur le coup droit de l’adversaire quand il est droitier. Comme la balle est au milieu, les angles ne sont pas si ouverts et l’adversaire soit prend un risque soit joue plutôt vers toi… Du coup, tu arrives avec une fraction d’avance. Là, les gars sont surpris. Ça fait quinze jours qu’ils le sont.“

Savourer sans s’enflammer, telle est la philosophie du Stéphane Houdet “made in“ 2017. “Je suis content, ce soir je vais un peu fêter ça, a conclu le champion de l’US Open. Mais après je vais être tout de suite tourné vers le Masters, vers l’Australie, vers Roland-Garros… Avec moi, c’est toujours : et le prochain, c’est quoi ? Je ne me repose pas sur mes lauriers, je joue, je m’amuse, je vais bien dormir ce soir, mais ensuite, ce qui m’intéresse, c’est d’encore progresser.“

(À Flushing Meadows, Myrtille Rambion)

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