4e série dames : pour Polina Vlasova, le rêve est devenu réalité
C’est un rêve qui a bien failli être brisé juste avant de devenir réalité. En demi-finale des championnats de France 4e série, Polina Vlasova (Ile-de-France, 15/2) s'est retrouvée au bord du précipice avec trois balles de match consécutives à sauver.
La joueuse du TC Boulogne-Billancourt s’en est finalement sortie. Et en finale, elle a dominé assez nettement Clara Coquerel (Centre-Val-de-Loire, 15/3), en deux manches 6/1, 6/2.
"J'étais beaucoup moins stressée après la demi-finale, a confié la lauréate. Quand j'étais menée, je me répétais ‘ne lâche rien, tant que l’arbitre n‘a pas dit jeu set et match, rien n’est gagné, rien n’est perdu’. Et en finale, j'ai joué un très bon match. Je ne réalise toujours pas d'être championne de France, c'est magique. Au début de la compétition, je ne pensais pas vraiment au titre. Je ne me risque pas au pronostic : je préfère y aller point par point, jeu par jeu, set par set, match par match (rires). Mais je suis vraiment très contente".
Celle qui travaille en tant que manager dans les transports aérien et maritime ("je commence mon nouveau job dans quelque jours!") a également confié sa joie d'évoluer au quotidien dans son club du TCBB.
"J’ai de la chance d’être dans un club magnifique avec une superbe ambiance et de belles installations. J’essaie de jouer trois ou quatre fois par semaine. Et même si j'ai fait un gros "break" de quelques années, le tennis est ma passion depuis toute petite".
Venue en tant que voisine sur les courts de Roland-Garros, elle est repartie avec le trophée du vainqueur. Un titre de championne de France qui possède une saveur particulière pour elle, qui rêve du Grand Chelem parisien depuis l'enfance.
"Quand j’étais petite, je regardais les tournois et notamment Roland-Garros. Je savais que je n'aurais pas le niveau pour jouer chez les pros mais je rêvais de pouvoir y aller un jour. C’est quelque chose d’exceptionnel de pouvoir jouer sur les courts 14, 13, 12... Je remercie les organisateurs pour m'avoir permis de réaliser ce rêve".
