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Le centenaire

Club centenaire : TC Oyonnax

Tennis Info, le mensuel de la FFT, part à la rencontre de clubs centenaires. Première étape : le Tennis Club Oyonnax (Ain), évoqué par celui qui est son président depuis trois saisons maintenant, Pierre Grasset.
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Le tennis club Oyonnax est né en 1919. Pouvez-vous nous dire son histoire ?

À l’époque, la ville ne comptait que trois terrains de tennis appartenant à des particuliers. Donc c’est un petit événement lorsque juste après la première guerre mondiale, un groupe constitué notamment d’anciens rugbymen décide de faire construire un court en terre battue et de donner naissance au tennis associatif à Oyonnax. Ce court était situé au niveau de l’actuel parking “Ponceurs” du stade Charles-Mathon, le stade de rugby, qui fut lui construit en 1939. Le tennis club Oyonnax était le deuxième club à voir le jour dans l’Ain, après celui de Bourg-en-Bresse. Bien vite, d’autres courts ont vu le jour. En 1930, il y avait ainsi déjà quatre courts en terre battue et une cinquantaine d’adhérents. Pour l’anecdote, le club était alors situé au bord du Lange et le premier court n’était grillagé que du côté de la rivière pour des soucis d’économie.

Qu’est-ce qui a permis au club de fêter sereinement ses 100 ans en 2019 ?

Tout d’abord, nous avons un bureau de qualité avec des bénévoles impliqués. Plus globalement, nous avons des présidences successives assez longues. Henri Rosset, par exemple, est resté en poste pendant de nombreuses décennies. Nous avons également pu compter sur la présence d’une équipe en Nationale. Une autre grande force vient de l’implication des familles : les parents viennent ici avec leurs enfants et vice versa. Ensuite, nous avons toujours eu le soutien de la mairie et toujours mis l’accent sur les compétitions, ce qui fait que nous sommes bien présents sur le plan régional et départemental et que nous proposons un grand tournoi open chaque année. Et enfin, je soulignerai aussi l’excellent travail de notre enseignant, Michaël Tomasini, qui a été classé 0. Il entraîne tout le monde dans son sillage.

Qu’avez-vous fait à l’occasion du centenaire du club ?

Une grande fête, en présence de membres de l’équipe qui évoluait en Nationale à la fin des années 1980 : Aloïs Beust, Dominique Durant, Jean-François Bergeron... 230 personnes étaient présentes lors du repas. Nous avons fait des animations tout au long de la journée. En accord avec la mairie, nous avons fait venir tous les scolaires des environs. 400 enfants sont venus faire une initiation tennis. Ils ont joué avec le moniteur du club et ont rencontré nos anciens bons joueurs. Le tout s’est fait en présence des dirigeants de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes.

Comment voyez-vous le club pour ses 200 ans, en 2119 ?

J’espère qu’il saura s’adapter, et que le tennis sera pratiqué par le plus grand nombre d’habitants possible. On aimerait que plus de pratiquants passent par les clubs. D’ici 2119, j’espère que le club aura aussi su faire évoluer ses infrastructures. Il nous faut plus de courts couverts. Enfin, je pense que lors des prochaines décennies, nous allons nous ouvrir à d’autres sports qui peuvent être liés au tennis comme le padel. Il faut s’adapter à toutes les évolutions tout en rendant la pratique du tennis plus facile et plus abordable.  J. P.  

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