Le club de ma vie : Rémi, du Montpon Tennis

Le club house est votre deuxième maison ? Vous êtes très impliqué dans la vie de votre club de tennis ou, tout simplement, vous aimez y passer du temps pour y jouer, mais pas seulement ? Dans cette nouvelle rubrique, nous vous invitons à évoquer "le club de votre vie".

Rémi Mathieu Foltran 

Meilleur classement : 30
Club : Montpon Tennis

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m'appelle Rémi, j’ai 29 ans, je suis expert en assurance et je suis co-gérant du Montpon Tennis avec Jean-François Rousseau. 

Comment êtes-vous arrivé dans ce club ? 

Il y avait deux clubs en activité sur la commune lorsque je suis arrivé. J’étais bénévole dans un club voisin et e projet de fusion à Montpon m’a intéressé. C’est la commune la plus importante du secteur avec environ 6000 habitants et elle méritait d’avoir un vrai club avec davantage de licenciés. La première année, je faisais partie du bureau puis j’ai pris la présidence pour préparer la fusion avec l’autre club avec lequel nous partagions les mêmes infrastructures et la fusion a eu lieu en 2018. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous investir ? 

Ça fait une dizaine d’année que je suis bénévole dans les clubs où je joue, que ça soit membre du bureau, capitaine d’équipe ou autre. J’ai toujours eu envie de m’investir dans ma commune au niveau associatif pour aider à dynamiser les associations. Le club historique de Montpon né en 1972 tombait un peu en ruine, il était passé de plus de 150 licenciés dans les années 1990 à seulement une vingtaine. On voulait redonner à la commune un club digne de ce nom, faire table rase du passé et repartir sur des bases saines. C’est un projet auquel j’ai cru tout de suite et je suis ravi d’y participer. Je prends beaucoup de plaisir à m’investir dans le développement de la vie sociale de la commune, j’y trouve une satisfaction personnelle. 

Depuis quand êtes-vous licencié ? 

J’ai commencé en 2004 à Menesplet, j’y suis resté jusqu’en 2011. Ensuite j’ai passé cinq ans à Moulin Neuf un club voisin avant d’intégrer le club de l’Isle Double qui est devenu le Montpon Tennis après la fusion avec le TC Montponnais en 2018. 

Combien avez-vous de licenciés actuellement ? 

Nous sommes passés de 33 à 90 en deux ans. 

De quelles infrastructures le club dispose-t-il ? 

Le club bénéficie d’un local mis à disposition par la mairie et qui nous sert de club-house. On a d'ailleurs profité du confinement pour le rénover. 

Nous avons également quatre courts extérieurs en béton poreux dont deux refaits en 2019 et nous avons eu l’accord de la mairie pour remplacer les deux courts extérieurs les plus anciens par deux courts couverts. Cela nous permettra de passer un nouveau cap dans notre développement car aujourd’hui notre seul abri en cas de mauvais temps est une salle omnisports que nous partageons avec toutes les autres associations de la commune. 

Combien de tournois organisez-vous chaque année ? 

On fait un tournoi Galaxie Tennis tous les ans et nous faisons également deux tournois adultes.

Un tournoi interne ouvert à tous les licenciés des clubs de la communauté de communes d’octobre à février et un tournoi open qui a lieu en ce moment (22 juin – 5 juillet). Nous avions prévu de débuter le tournoi le 20 juin, nous avons juste décidé de le décaler de deux jours pour respecter les consignes sanitaires du ministère des Sports et de la FFT. On s’est organisés pour mettre en place le respect des gestes barrières, sécuriser le site. On a pas mal de bénévoles qui s’investissent et les joueurs (70 participants) jouent le jeu donc tout va bien. 

Quel est votre meilleur souvenir lié au club ?

Je pense que ça a été le moment où on a officialisé la fusion parce que ça a permis d’écrire une nouvelle page du tennis sur la commune de Montpon. On a mis en place, dans les statuts du club, une alternance de gouvernance du club entre les membres issus des deux clubs d’origine. Je suis officiellement trésorier du club et Jean-François Rousseau président mais nous nous partageons la gestion du club.

Comment décririez-vous l’ambiance dans votre club ?

Elle est extrêmement conviviale. On n’est pas vraiment axés sur la compétition pour l’instant. Cette année, pendant le tournoi, malgré la situation, on essaie de garder cette ambiance. On a installé des tonneaux à vin pour que les gens puissent partager des moments agréables en gardant les bonnes distances. 

La compétition n'est pas votre priorité mais avez-vous des équipes engagées dans les différents championnats ? 

On a une équipe engagée au niveau départemental chez les hommes l’hiver et au niveau régional un peu plus tard dans la saison. Nous n’avons pas encore d’équipe féminine mais nous avons un groupe de joueuses débutantes qui nous a rejoint il y a quelques temps et nous essayons de développer le tennis féminin dans notre club. 

Quels vont être vos axes de développement pour ces prochaines années ? 

Grâce au projet de salle, on espère pouvoir augmenter notre nombre de créneaux d’entraînement pour développer l’école de tennis qui compte une trentaine d’enfants cette année et peut difficilement en accueillir davantage dans les conditions actuelles. Cette salle nous permettra aussi de développer le tennis loisir adultes et la compétition, c’est vraiment une belle opportunité de développement

Suivez-vous le tennis professionnel ? 

Je suis allé à Lille pour la finale de la Coupe Davis 2018, deux fois à Roland-Garros et une fois au Rolex Paris Masters et comme beaucoup j’admire énormément Roger Federer car je trouve qu’il a la classe sur le terrain et c’est certainement le meilleur joueur de l’histoire. Au niveau local, on a la chance d’avoir le Challenger de Bordeaux où on essaie d’emmener les enfants de l’école de tennis. 

Comment avez-vous géré la crise sanitaire dans votre club? 

On a fermé le club dès que la FFT nous l’a demandé et comme nous avons des bénévoles travaillant dans le bâtiment, certains ont profité de cette période pour rénover le club-house en l’absence de passage de public. Et nous avons essayé de garder un esprit club à travers les réseaux sociaux où on a par exemple organisé un concours avec des photos où on devait deviner la place de la balle qui avait été masquée. Et puis nous avons rapidement pu reprendre notre activité dès que la mairie nous a donné l’autorisation.