Les Français s'arrêtent là

Programmés sur le court Philippe-Chatrier en tout début d'après-midi, Bastien Blanqué et Adrien Maigret avaient la lourde tâche d'affronter le Brésilien Pablo Lima et l'Argentin Franco Stupaczuk, tête de série n°3 du tournoi. Les deux Sud-Américains figurent parmi les favoris. Logiquement, le match a été à sens unique avec une défaite des Bleus 6/1, 6/1 en 40 minutes.

"Ils faut les féliciter, ils font tout beaucoup mieux que nous, constatait avec fair play Bastien Blanqué. C'est une cadence de jeu que je connais un peu, j'ai la chance de m'entraîner avec les meilleurs mondiaux sur Madrid. Mais dès les premiers points, on était pris de vitesse. Le score est sévère, mais ils sont vraiment trop forts. On a quand même vécu un très grand moment hier, on a reçu près de 500 messages de félicitations. Merci au public d'être venu nombreux nous encourager !"

"On n'a pas l'habitude de jouer à ce niveau, ils impriment un rythme beaucoup trop élevé pour nous, il faut le reconnaître, analysait Adrien Maigret. Ils font tout un peu mieux. On s'est battus du mieux qu'on pouvait. Hier, j'ai laissé un peu de force aussi. Mais ça restera une expérience inoubliable. Cela donne envie de progresser, de travailler pour revivre ça et pourquoi pas faire mieux encore."

Les deux hommes retiendront évidemment leur victoire de la veille et l'opportunité d'avoir pu jouer à "Roland".

"C'est un peu 'ouf' de se dire qu'on a été la première équipe française à gagner sur le court Philippe-Chatrier. On retiendra évidemment ça en priorité !", s'enthousiasmait Bastien Blanqué avant de dire au revoir à Roland-Garros.
 

?? Bastien Blanqué et Adrien Maigret se sont inclinés face à Lima/ Stupaczuk mais on vécu une belle expérience au #GreenweezParisMajor ! pic.twitter.com/mfrAbPKTnP

— FFT (@FFTennis) July 13, 2022

Avant le dernier match du soir, il ne restait donc plus qu'une seule paire française en lice dans le tournoi, Johan Bergeron et Thomas Leygue, opposés à partir de 20 heures aux Argentins Juan Tello et Federico Chingotto.

Face aux têtes de série n°4 du tournoi, les Bleus, poussés par un public enthousiaste, ont fait de la résistance jusqu'à 3-3. Moment choisi par les Argentins pour passer à la vitesse supérieure. Avec Thomas Leygue diminué par des ampoules au pied, la tâche n'a fait que se compliquer.

Battus 6/3, 6/2, Johan et Thomas retiendront, comme leurs camarades Blanqué et Maigret, le plaisir d'avoir gagné un match sur le court Philippe-Chatrier et d'avoir participé à la fête de cette première édition.

"C'est frustrant de se faire manoeuvrer de la sorte, mais c'était kiffant de jouer devant ce public", résumait Johan Bergeron.