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Vie des clubs

Sabine Beaugendre, éducatrice sportive et bénévole à la protection civile

Depuis 2010, Sabine Beaugendre fait partie du club de Plérin, dans les Côte- d’Armor, en Bretagne. A côté de ses nombreuses fonctions dans le tennis, elle a intégré bénévolement la protection civile durant la crise sanitaire. Entretien.
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Quels sont vos responsabilités au club du Plérin ?

Je donne des cours et je m’occupe des tâches administratives. Je suis à temps plein au club : 20h d’administratif, 15h de cours. J’ai un diplôme d’éducatrice sportive tout sport et j’ai passé l’AMT pour pouvoir enseigner le tennis. J’ai pratiqué beaucoup de sports mais le tennis est ma discipline favorite. J’ai également passé d’autres formations pour devenir éducatrice sport santé. Je souhaite me spécialiser dans le sport santé et le sport adapté.

Pourquoi avez-vous rejoint la protection civile ?

C’était quelque chose que je voulais faire depuis longtemps. J’y pensais pour la retraite, mais il fallait attendre trop longtemps ! Suite au Covid-19, où ils cherchaient des bénévoles, je me suis dit ‘’pourquoi ne pas commencer dès maintenant pour aider et prolonger après mon adhésion et voir où je pourrais intervenir ?’’. Au départ, la protection civile s’occupe plus de l’évènementiel, du sportif et de la culture, en tant que poste de secours. Avec le Covid-19, les missions sont différentes. 

Quelles sont-elles ?

Je travaille à l'accueil à la maison des consultations de Plérin. Avant leur rendez-vous, je dois prendre la température des patients et leur demander s'ils ont des symptômes (toux, mal de tête, écoulement nasal, perte de goût et/ou d'odorat, problème respiratoire). S’il n’y a rien à signaler, je les dirige vers leur lieu de rendez-vous. Si des symptômes sont identifiés, j'appelle le médecin et c'est lui qui prend la décision de recevoir la personne ou de la diriger vers le service Covid-19.

Quelle est la situation du club de Plérin actuellement ?

Nous sommes fermés car nous n’avons pas de courts extérieurs, seulement quatre courts couverts. Nous attendons de connaître en juin les nouvelles directives de la FFT mais aussi de la mairie, afin de voir si on peut ouvrir, même avec des règles très strictes.

De nombreux clubs ont multiplié les initiatives pour faire vivre le tennis durant le confinement. Est-ce votre cas ?

J’ai essayé de garder le contact avec les équipes féminines en leur envoyant quelques exercices physiques. J’ai gardé aussi beaucoup de contacts avec les seniors +. J’ai une relation un peu particulière avec eux. Le mardi et le vendredi, ils étaient une quinzaine à venir au club. On buvait ensemble un café, puis ils allaient jouer. Pendant le confinement, le mardi et vendredi matin, on se connectait donc à un groupe WhatsApp afin de voir si tout le monde allait bien, s’il n’y avait pas de problèmes. Et surtout si personne ne se sentait seul.

Sur le plan personnel, comment avez-vous vécu ce confinement ?

Comme beaucoup de personnes, j’ai découvert que certaines choses qu’on faisait avant n’étaient pas forcément obligatoires. Qu’il fallait se recentrer sur l’essentiel. J’ai la chance d’avoir une maison et un jardin, j’ai donc pu en profiter. En fait, ce qui m’a surtout manqué, c’est de ne pas jouer au tennis !

Propos recueillis par E. Bringuier

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