Type

Wimbledon, J7 : les Bleus se préparent au(x) choc(s)

En ce "sunday closed“, Caroline Garcia, Benoît Paire et Adrian Mannarino se préparent aux défis qui les attendent lundi en huitièmes : Konta, Murray et Djokovic.
Texte

Garcia contre l’une des favorites
Pour sa première “deuxième semaine“ à Wimbledon – sa deuxième en Grand Chelem après Roland-Garros le mois dernier- Caroline Garcia va affronter l’une des favorites du tournoi désormais : Johanna Konta, 7e mondiale. Une Britannique favorite des bookmakers et du public, mais que la Lyonnaise a déjà battue (2-2 dans leur face-à-face), notamment à Indian Wells cette année. La capacité de “JoKo“ à jouer avec et pour son public s’annonce donc un facteur déterminant.

“C’est vrai que cela fait beaucoup d’éléments à gérer, a confirmé Caroline Garcia. Mais avant tout c’est une très bonne joueuse, qui a déjà fait des bonnes performances en Grand Chelem. Elle a un gros service, un gros coup droit, elle est assez agressive dans les échanges donc c’est un match, déjà sur le papier, très difficile pour moi. Après, oui, elle a le soutien du public et en même temps la pression : je connais ça de Roland-Garros… Cela peut être un plus, comme cela peut être négatif aussi. Il faut réussir à savoir comment tu fonctionnes et comment tu le gères. Mais dans tous les cas, c’est un match très difficile.“

 

“Manna“ retrouve “Djoko“
Adrian Mannarino a la main verte. Arrivé à Wimbledon dans la foulée de sa finale à Antalya, il y a retrouvé, comme en 2013, les huitièmes de finale. Là, son service de gaucher et son revers à plat rasant vont tenter de faire déjouer Novak Djokovic. Un adversaire redoutable s’il en est, qui avait stoppé la course de “Manna“ sur le gazon anglais l’année passée, au deuxième tour.

“Djoko n’est plus le même joueur qu’avant, a prévenu Adrian Mannarino, parce qu’il y a un moment où il était vraiment injouable, où il était intouchable et c’était un peu grotesque. Maintenant il est un peu plus ‘abordable’ (rires)… Mais Djoko, quand il joue mal, il joue top 20. Moi quand je joue très, très, très, très, très bien, peut-être que je joue top 20 ! Du coup, si je veux l’accrocher, si je veux qu’il y ait une bagarre, il faut vraiment que je fasse un très bon match. Après, on verra s’il est dans un bon jour ou pas. Moi, je ne vais pas essayer de modifier beaucoup de choses du fait que ce soit lui en face de moi. Je vais essayer de bien servir, je crois que c’est ce que je fais de plutôt pas mal depuis le début du tournoi.“

 

Paire face au défi Murray
Lui a enfin appris à apprivoiser le gazon et Wimbledon. Avec son service et sa main incroyable, Benoît Paire a tout pour briller sur la surface. Il lui fallait simplement s’en convaincre et travailler l’approche mentale de l’événement. Chose faite puisque pour la première fois de sa carrière, l’Avignonnais s’est qualifié pour la deuxième semaine à Londres. C’est la deuxième fois qu’il atteint ce stade de la compétition en Grand Chelem, après l’US Open en 2015. Ce lundi, le 46e mondial va défier le n°1 mondial et tenant du titre Andy Murray, chez lui, sur “son“ Centre Court.

“Contre Andy Murray sur ce court, il y a une ambiance à chaque fois particulière, a noté Benoît Paire. On sent que c’est Sa Majesté Andy Murray qui rentre sur le court. J’ai envie de le battre et j’ai envie de faire quelque chose de mieux encore ici, je pense que j’ai les capacités de faire plus qu’un huitième de finale. Alors oui, c’est mon premier, mais j’ai des objectifs élevés. Et puis surtout, il va s’agir d’essayer de prendre du plaisir et, même si je joue mal, si je suis tendu, d’essayer de jouer les points à fond les uns après les autres, de m’accrocher. Si après ça, c’est lui qui gagne et qu’il a été meilleur, bravo, et si c’est moi qui gagne, eh bien je serai très content.“

(À Wimbledon, Myrtille Rambion)
 

 

Le programme du lundi 10 juillet
Le tableau masculin
Le tableau féminin

Lire aussi : Wimbledon, J6

1