Comme en huitièmes de finale, comme en quarts, Tristan Lamasine (Ile de France, n°52) est passé à un point de la défaite lors de la finale du Critérium qui l'a opposé à Antoine Cornut Chauvinc (ligue d'ARA, n°40).
"C'est cool. C'est juste cool de gagner ce titre pour l'un de mes derniers tournois." Tristan Lamasine a accueilli à sa manière cette victoire qui tient pourtant du miracle. Très cool justement... Mais pourtant, on n'a pas souvenir d'un tel parcours dans ces championnats de France 2e série. Pour le décrire, on oscille entre héroïque et chaotique...
Jugez plutôt : le joueur du TC Paris a sauvé deux balles de match en huitièmes de finale (victoire 6/4, 4/6, 7/6 contre Léo Lagarrigue), trois balles de match en quarts de finale (5/7, 6/3, 7/6 contre Hugo Voljacques) et une balle de match en finale contre Antoine Cornut-Chauvinc (4/6, 6/3, 7/6). "Et j'ai aussi été mené un set à rien hier en demi-finales, s'amuse l'ex-181e mondial qui va tirer sa révérence au circuit pro à la fin de l'année, à 32 ans. Mon niveau de jeu était sympa en finale. A la fin, c'est marrant de gagner comme ça en jouant une dernière fois à "Roland". Mais c'était dur."
Dans cette finale qui s'est étirée en longueur à la fois en temps de jeu mais aussi en raison des intempéries (elle a été repoussé de six heures avant d'être interrompue à 6/4, 2-5 en faveur de Cornut-Chauvinc), Tristan Lamasine a donc été à un point de la défaite à 5-4, 30-40 contre lui au 3e set. Une bonne attaque en coup droit a poussé son adversaire à la faute. Il a finalement eu le dernier mot 7 points à 4 dans le tie-break, pour la plus grande joie de ses potes du foot, mais aussi de quelques amis du TCP, venus en voisin, dont un certain Gilles Simon.
"J'ai fait un très bon tie-break. C'est cool, répète-t-il. Les copains qui sont restés toute la journée, ça fait plaisir. Et franchement ça m'a bien aidé à la fin. C'est super sympa. Désormais je me prépare à une rentrée sportive différente. Je vais devenir coach..." Tristan Lamasine est resté un peu mystérieux sur ses nouvelles missions, mais peut-être était-il encore un peu sonné par cette semaine un peu folle qu'il a vécue pour ce bel au revoir à Roland-Garros.
