Anaïs Grandjean (ligue de Bourgogne, 5/6) est devenue championne de France 3e série grâce à sa victoire sur Manon Pondicq (Occitanie, 5/6). Un succès qui valide le plaisir retrouvé pour la joueuse du TC Macon sur les courts de tennis.
"Gagner à Roland-Garros ? A vrai dire, ça me fait très très bizarre car j'étais là il y a dix ans, pour jouer les championnats de France 13-14 ans. J'avais perdu au 1er tour... Et là je tremble, je pleure de joie. Ce sont des émotions incroyables".
Victorieuse en finale de Manon Pondicq (6/4, 6/1), Anaïs Grandjean affichait un immense sourire au terme de ces championnats de France 3e série. L'Espérance a été pour elle une sorte de retrouvailles remplies de bonheur avec le tennis. Elle explique. "J'ai commencé le tennis à l'âge de 5 ans à Rimberlieu et j'ai été détecté par la ligue (des Hauts-de-France) à 7 ans. A l'époque, je faisais plein de tournois. J'ai continué jusqu'à l'âge de 15-16 ans puis j'ai arrêté. Trop de pression. Je suis une jeune fille assez stressée (rire). J'ai voulu arrêter, après mon bac. J'ai fait une pause de sept ans."
La reprise s'est faite en douceur l'an passé avec une priorité, retrouver le plaisir du jeu. Responsable marketing dans un groupe japonais, Anaïs, ex-grande fan de Rafael Nadal, a retrouvé sa passion d'enfance avec succès. "Je suis championne de France ! Ce n'est pas rien", constate-t-elle après avoir embrassé ses nombreux supporters. "Il y avait là mon directeur avec son fils, mes parents, Loris, le champion régional de Bourgogne, mon tout premier prof (Mickaël), des gens de mon ancien club. Merci à eux d'être venus !"
