Type
Roland-Garros

#RG17, tennis en fauteuil : Houdet - Peifer en finale du double !

Stéphane Houdet et Nicolas Peifer se sont qualifiés pour la finale du double en tennis fauteuil au sortir d'un match à suspense. En finale samedi, ils joueront les Britanniques.
Texte


#RG17 : Houdet et Peifer en finale du double ! par FFT

Stéphane Houdet et Nicolas Peifer sont passés tout près de la porte ce vendredi 9 juin en demi-finale du tournoi de double en tennis fauteuil face à la paire nippono-suédoise Shingo Kunieda - Stefan Olsson. Mais au terme d’un set décisif en 10 points d’anthologie, le duo français a réussi sa "remontada" pour l’emporter 12-10 du troisième (4/6, 6/2, 12-10). Entretien croisés avec les vainqueurs du jour.
 
Quel suspense dans ce dernier set ! Comment vous sentez-vous ?
Stéphane Houdet (SH) : C’est incroyable… Rejouer la finale des Jeux Olympiques en finale de Roland-Garros, devant  notre public, ça va être fantastique. Mais il n’y a pas eu la manière. On a bien commencé le match et puis on s’est endormis. On s’est bien repris dans le deuxième set et puis après il y a ce set décisif. C’est un peu la spécialité de Shingo, on démarre de manière catastrophique…
 
Nicolas Peifer (NP) : Et puis à 7-2 on remet la balle dans le terrain, on remarque quelques points qui nous font croire qu’on peut revenir… On faisait moins de fautes, ils ont sans doute dû commencer à sentir un peu de pression. Nous communiquons très bien tous les deux, je crois que c’est important sur le terrain. C’est le tennis, il se passe toujours quelque chose. C’est un plaisir immense, qui plus est en étant mené de la sorte au set décisif. 
 
Qu’est-ce qui vous a porté pour revenir en  étant menés 7-2 ? 
SH : Le jeu à la maison booste, c’est certain. Cet amorti que je vais chercher, on gagne le point, je ne sais pas si ça change la donne mais en tous cas ça nous permet de nous offrir des balles de match. Et puis on a un souvenir en  commun en Championnat de France, où l’on était adversaire en double : mon équipe menait 8-3 été finalement l’équipe de Nico a gagné. Et je lui ai dit sur le terrain : ‘c’est comme au championnat de France, on peut revenir !’.
 
Nicolas, vous avez perdu votre simple ce matin, et puis cet après-midi vous l’emportez en double, c’est un peu les montagnes russes…
NP : C’est sûr que j’avais une petite pression parce que j’avais perdu mon simple le matin mais chaque match est différent et Stéphane est justement là pour me booster. On est habitué à ce genre de situation, perdre un simple le matin et jouer en double l’après-midi. On s’appelle souvent pour se motiver et se dire ‘allez, on va chercher le double !’.
 
Et maintenant, la finale face aux Anglais, revanche des Jeux Olympiques ?
SH : Oui, ça va nous rappeler des choses… Si on pouvait jouer cette finale le 13 septembre avec l’annonce de Paris 2024, ça mettrait encore plus de piment, sans aucun doute ! Mais là on va profiter de Roland-Garros, c’est un événement majeur pour nous, d’autant plus que maintenant nous sommes intégrés à la FFT et non plus à la FFH. Je suis persuadé que cette finale va être belle, le format de match se prête vraiment à des parties à suspense. Les jeux décisifs de match, c’est un peu pile ou face !
 
 
 
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