3e série dames : costaud comme Bardaux

Alice Bardaux (PCA, 5/6) l’assure : elle s’est rendue aux championnats de France 3e série avec une seule idée. "Ne pas être éliminée au premier tour, sourit-elle. Je ne voulais pas avoir fait le déplacement juste pour un match". La championne de Provence craignait beaucoup cette entrée en lice, qui s’est d’ailleurs révélée difficile mentalement.

Pourtant, un match après l'autre, la joueuse de l’US Cagnes s’est retrouvée en finale face à Charline Dardaud (NVA, 15). Un match tendu, haché, mais conclu en deux sets par la Provençale (6/3, 6/4).

"Je crois qu'on a vécu un match un peu catastrophique ! Nous n’avons pas réussi à développer notre jeu jeu, les fautes étaient trop nombreuses. Normalement, je suis assez rentre-dedans. Mais en finale, j'ai fait des ronds que je ne pensais jamais faire ! Je me suis dit 'Joue point par point, ne tente pas l'extraordinaire, ça ne marchera pas. Il faut simplement que tu remettes la balle une fois de plus dans le court'. Je pense avoir été un peu plus complète et plus constante".

L'importance de relativiser

Plus constante peut-être aussi car la jeune femme, originaire de Lorraine, a commencé le tennis à 7 ans et a rapidement pris goût à la compétition. Après être partie pour des raisons professionnelles en Angleterre, Alice Bardaux travaille aujourd'hui en tant que Project Manager dans une entreprise britannique, qui réalise des études de marché pour des laboratoires pharmaceutiques.

"A mon âge, 35 ans, je sais relativiser, observe-t-elle. Quand on est plus jeune, on a tendance à se décourager un peu plus vite. Donc je ne voulais pas me mettre trop de pression pour cette compétition. J'étais venue avec ma famille, mon conjoint, ma petite fille. Et c'est le plus important".

Résultat final : Alice Bardaux (PCA, 5/6) bat Charline Dardaud (NVA, 15), 6/3, 6/4