65 ans messieurs : Joliot, un voisin qui vous veut du bien
Pour arriver en finale des championnats de France 65 ans messieurs, Philippe Joliot (IDF, 5/6) a plutôt été du genre intraitable. En bref : 6/2, 6/0 en 8e, 6/1, 6/1 en quarts, avant un 6/2, 6/1 en demies...
Ce parcours express l'avait pourtant laissé sur sa faim. "Les trois premiers matchs du tournoi, je me sentais vraiment au-dessus de mes adversaires et ça me mettait un peu de pression, explique-t-il. Je me disais que je n'avais pas le droit de perdre".
Opposé à Didier Kaisserian (IDF, 5/6) en finale ce mercredi, Philippe Joliot a souhaité profiter du moment et jouer plus relâché. Mission accomplie avec une nouvelle victoire express, acquise avec la manière cette fois (6/0, 6/2).
"Je pense que j'ai fait mon meilleur match du tournoi. Je savais que si je ne jouais pas très bien, ce serait compliqué. Donc je me suis fait plaisir et j’ai réalisé un meilleur match que lors des tours précédents. C'est très satisfaisant".
"Une saveur particulière d'être à Roland"
Ce nouveau titre vient compléter une prodigieuse collection de trophées, puisque Philippe Joliot en est désormais à 13 titres de champion de France ! Et pour le fêter, il n'aura pas à aller bien loin, lui qui est directeur du... TC Boulogne-Billancourt.
"Je viens à pied, en tant que voisin, sourit-il. Cela fait 40 ans que je suis au TCBB, c'est mon club de cœur, mais ça fait aussi très plaisir de revenir ici. Pour les championnats de France, on a passé trois ans au Stade français puis trois ans au Touquet. C'était très sympa, vraiment, mais ici, il y a une saveur particulière. Pour moi qui vient d’à-côté, mais aussi pour tous ceux qui viennent de province, et qui vivent une belle expérience dans le stade Roland-Garros".