Arthur Lebreton : "Je suis tombé amoureux de ce sport"

27 novembre 2025

Jeune joueur de pickleball passionné par sa discipline, Arthur Lebreton est revenu avec émotion sur l’épisode 7 de notre série "Jour de match".

La vidéo qui t’est consacrée dans notre série est sortie : qu’en as-tu pensé ?

Je suis vraiment super content d’avoir pu promouvoir ma discipline à ma façon, à travers mon jeu et mes matchs. J’ai trouvé la vidéo incroyable, il n’y a pas d’autre mot : que ce soir à travers les images, les passages sonores choisis ou encore le script : j’ai adoré ! J’ai eu de nombreux retours sur Instagram ainsi que de la part de ma famille et de mes amis. Ils sont tous très satisfaits et impressionnés par la vidéo.

Revenons un peu sur ton parcours : comment as-tu découvert puis commencé le pickleball ?

C’était en 2021-2022, juste après le Covid. Je pratiquais le tennis au Tennis club de Port Camargue et une personne est venue du Canada pour tenter d’y installer la discipline. Il a dessiné un terrain de pickleball avec des craies, monté un filet un peu rapidement et les gens ont commencé à jouer. J’ai découvert comme ça, en étant curieux, et je suis tout de suite tombé amoureux de ce sport !

D’abord, parce que le touché est très différent par rapport au tennis. Ensuite, parce que je me suis rendu compte qu’il était possible de rapidement progresser contrairement à d’autres sports. Au tennis, par exemple, il faut au moins deux ans de pratique avant de pouvoir tenir de beaux échanges. Au pickleball, j’ai participé à l’organisation d’initiations et j’ai réalisé qu’après 30 minutes de jeu, les débutants parvenaient à enchaîner les coups et à faire un match. Alors, ils n’avaient pas forcément tout de suite toutes les subtilités liées aux règles, mais ils pouvaient au moins jouer des points pendant une bonne vingtaine de seconde. C’est très ludique et vraiment adapté à tout le monde.

Comment as-tu ensuite décidé de définitivement changer de sport ?

Il y a eu un gros moment de réflexion. J’étais quand même vice-champion du Gard en tennis en U12, j’ai dû réfléchir avec mes parents. Mais en 2022, j’ai fait mon premier tournoi de pickleball, et ça a un peu été le déclic. L’histoire est amusante : c’était le premier tournoi organisé par le club de Port Camargue, le Poséidon pour être exact. Il manquait un participant, alors l’organisateur est venu me demander si je voulais jouer. Et j’ai atteint la troisième place ! Ça faisait environ trois mois que je jouais au pickleball. Ce sentiment de rapidement progresser, d’être sur le podium dès la première compétition en jouant avec des adultes, c’était incroyable. Et c’est après ça que j’ai commencé à me remettre en question par rapport au tennis, parce que j’étais dans une période où à l’inverse j’avais du mal à progresser, c’était un peu compliqué. Je me suis mis au pickleball de manière encore plus sérieuse et j’ai fini par le privilégier.

 

À quelle fréquence est-ce que tu t’entraînes ?

Jusqu’à présent, il n’y avait pas de coach dans mon club. Avant l’arrivée de la FFT, il y en avait très peu. Quand j’ai commencé, il n’y avait personne qui s’était porté volontaire pour donner des cours. Alors je m’entraînais avec ma mère et mon père parfois. Après avec les gens du club, trois fois par semaine, quatre de temps en temps. Aujourd’hui, je suis à trois fois par semaine, avec les cours j’ai dû réduire un peu. Je joue le mardi, le jeudi et le samedi.

 

Comment vois-tu l’avenir du pickleball en France ?

Je suis très optimiste à ce sujet : je pense que d’ici 2030, le nombre de joueurs aura au moins triplé ! Déjà, rien qu’avec l’arrivée de la Fédération depuis quelques mois, le nombre de pratiquants a augmenté de façon incroyable et ce n’est que le début. Je n’imagine même pas comment ça va évoluer en cinq ans. Le pickleball va encore beaucoup grandir en termes d’infrastructures, de coachs, de meilleurs joueurs, je pense que ça va être un vrai sport international !