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Circuit pro

Interview premières fois : Corentin Moutet

Nouvelle interview de la série "premières fois" à retrouver dans Mon Espace Tennis, avec les champions français d'aujourd'hui : après Pierre-Hugues Herbert, Pauline Parmentier, Julien Benneteau, Nicolas Mahut, Edouard Roger-Vasselin, Lucas Pouille, Paul-Henri Mathieu, Jérémy Chardy et Gilles Simon, c’est l’espoir Corentin Moutet, 18 ans, 384e mondial (au 8 mai 2017) qui est passé au révélateur de
Texte

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Votre première raquette ?

C’est ma marraine qui me l’a offerte pour mes… deux ans. C’était une toute petite raquette. Je dirais Wilson mais je ne suis pas sûr… Je ne savais évidemment pas que j’allais jouer au tennis. Je ne l’ai donc pas gardée.

Votre première tenue marquante ?
Il y en a une à laquelle je pense car je n’ai jamais gagné un match avec. C’est la tenue Nike rose de Rafael Nadal, celle qu’il portait quand il a perdu contre Robin Söderling à Roland-Garros. Je l’avais achetée car j’étais fan de Nadal. Ca m’a tellement marqué qu’il ait perdu, que je crois que psychologiquement, j’avais du mal avec cette tenue et j’ai donc toujours été battu quand je la portais. Elle est quand même dans mon armoire.

Votre premier club ?
Le Tennis Club de Paris.

Votre premier coach ?
Olivier Frappat. Je me suis d’ailleurs entraîné avec lui, il n’y a pas longtemps.

Vos premiers premiers souvenirs de tennis à la télévision ?
Je ne regarde pas trop la télévision. Celui qui me vient en tête, c’est justement le Rafa-Söderling dont je viens de parler.

Votre première victoire marquante ?
Celle où j’ai ressenti pour la première fois une vraie fierté, c’est lors des championnats de France 12 ans. J’étais favori, disait-on, mais dans ma tête, ce n’était pas du tout le cas. Je finissais souvent troisième ou quatrième des tournois, mais je ne gagnais jamais, et là, s’imposer en battant tous ceux de mon âge, j’étais vraiment fier.

Votre première défaite marquante ?
Il y en a plusieurs qui m’ont vraiment fait du mal. Mais j’en ai une en tête. Au Future de Grasse en 2015, j’ai perdu 7/6 au troisième contre Quentin Halys (il y avait plus de 500 places d’écart au classement entre les deux joueurs). Celle-là…

Le premier reportage à la télévision qui vous a été consacré ?  
Je ne sais pas. Mais le truc qui m’a le plus marqué c’est mon premier passage en direct sur Eurosport.

Votre premier grand voyage ?
J’ai envie de dire l’Australie quand j’y suis allé pour la première fois il y a deux ans. Le vol est tellement long ! On se sent vraiment dépaysé, on est à l’autre bout du monde. C’est bizarre, on ne se rend pas trop compte.

Le premier autographe que vous ayez signé ?
A Tarbes, en 13-14 ans. En fait, je n’ai jamais compris le concept de l’autographe. Quand j’étais petit, j’ai été ramasseur et je n’ai jamais demandé d’autographes à personne. Une signature, ce n’est finalement pas si symbolique de la personne à qui on le demande. Donc comme ça ne me parle pas, le premier autographe que j’ai signé ne m’a pas marqué.

Vos premiers souvenirs de spectateurs de Roland-Garros ?
Je n’aime pas trop regarder le tennis, en fait. J’y vais de temps en temps mais c’est plus pour partager un moment avec ma famille par exemple. Etre ensemble.

Votre première fois à Roland-Garros en tant que joueur ?
Lors des championnats de France. Mais il y a vraiment une atmosphère différente d’avec le tournoi, il n’y a pas toutes les tribunes. Quand j’ai joué en qualifications des Internationaux de France contre Michaël Berrer, là, ça m’a fait bizarre, parce que c’était vraiment Roland-Garros. J’avais « pris 2 et 2 » mais j’avais réussi à y croire par moments. C’est un bon souvenir, même si je n’avais pas abordé le match dans les meilleures conditions qui soient parce que je n’avais pas très bien dormi.

Votre premier "maillot" de l’équipe de France ?
En 12 ans. En Sardaigne. C’est un âge où on ne réalise pas trop qu’on est en équipe de France. On est insouciants. Je ne me rendais pas compte. Je prends plus de plaisir maintenant à être en équipe de France, comme ça été le cas notamment en Coupe Galéa en 2016, avec la victoire au bout.

 

 

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