Type
Padel

Le jeudi, c'est carré padel : rencontre avec Arnaud Di Pasquale !

Le padel a désormais son rendez-vous privilégié tous les jeudis sur fft.fr ! Aujourd'hui, rencontre avec Arnaud Di Pasquale, récemment nommé Directeur de la mission padel au sein de la FFT.
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Passionné de padel et joueur assidu depuis quatre ans, Arnaud Di Pasquale, récemment nommé Directeur de la mission padel au sein de la FFT, revient ici sur les nombreux projets de la FFT pour accélérer le développement du padel en France et à l’international. 

Pourquoi avoir accepté ce poste de Directeur de la mission padel ? 

Arnaud Di Pasquale : Les motivations sont multiples. La première raison c’est que je suis un vrai passionné de padel. Mais ça ne suffit pas. Il faut avoir envie de travailler avec une équipe. Et c’est le cas ! L’équipe en place aujourd’hui me donne vraiment envie de jouer un rôle dans un secteur qui me plaît beaucoup.

Le troisième point important est de croire en ce qu’on veut développer. Et je suis intimement convaincu, au-delà de la passion, que le padel peut devenir un sport très populaire. Je pense qu’on est vraiment aux premiers balbutiements de ce qu’on peut faire. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de choses à construire, beaucoup de chantiers en cours à développer. C’est fantastique d’arriver avec autant de choses à faire, c’est hyper motivant. 

Quels sont les premiers "chantiers" sur lesquels vous allez travailler ? 

A.D.P. : Je pense qu’on peut vraiment gagner en visibilité très rapidement. Il faut qu’on insiste sur la communication à tous les niveaux. Nous voulons aussi avoir plus de poids à l’international.

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Se servir de Roland-Garros comme coup de projecteur sur la discipline en y installant un terrain de padel.
Auteur
Arnaud Di Pasquale
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Je pense qu’on doit positionner la France à son juste rang ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Nous voulons profiter de Roland-Garros pour y installer un terrain de padel pendant le tournoi et se servir de l’événement comme coup de projecteur en mettant en avant les joueuses et joueurs qui aiment ce sport. 

Sur la partie compétition nous devons construire un calendrier plus étoffé en termes de compétitions internationales en organisant davantage de tournois FIP, avec pour objectif à terme, d’organiser l’un des principaux tournois du World Padel Tour. C’est en tout cas l’ambition qu’on doit avoir. 

Ce sont vraiment des projets sur lesquels nous allons travailler de façon intensive ces prochains mois. Nous sommes évidemment tributaires de l’évolution de la situation sanitaire mais on va travailler sur une évolution du calendrier sur un plan pluriannuel pour avoir d’ici deux-trois ans, plusieurs tournois internationaux permettant à nos meilleurs joueuses et joueurs de se mesurer sur le territoire aux meilleurs mondiaux et de promouvoir la pratique au niveau régional. 

C’est aussi grâce à un calendrier plus étoffé et plus de communication qu’on arrivera à attirer plus de partenaires pour favoriser le développement de la pratique. Tout est lié. 

Vous travaillez également à la création d’une licence padel…

A.D.P. : Exactement. Le fait de ne plus parler de discipline associée mais uniquement de "padel", avec la création d’une licence spécifique est un vrai message fort envoyé par la nouvelle gouvernance quant à son envie de développer le padel. 

Celle-ci s’inscrit dans un projet global de la refonte de la licence. On va se réunir avec les différents acteurs concernés pour avancer rapidement sur ce chantier. 

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Venir en aide à tous les clubs, y compris les structures privées, sous réserve d’une affiliation à la FFT évidemment.
Auteur
Arnaud Di Pasquale
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Et concernant les relations avec les clubs privés ? 

A.D.P. : Nous souhaitons venir en aide à tous les clubs, y compris les structures privées, sous réserve d’une affiliation à la FFT évidemment. Je vais d’ailleurs organiser une réunion prochainement avec l’AFCP car ces clubs sont importants pour le padel. En tant qu’entités commerciales, ils ont une vraie connaissance de l’activité, de l’encadrement et de la structuration et je pense qu’on a tous à y gagner à travailler ensemble. 

Comment souhaitez-vous développer la pratique ? 

A.D.P. : Nous allons continuer à soutenir nos joueuses et joueurs de haut-niveau et les aider à passer un cap pour certains mais il faut également augmenter le volume à tous les niveaux. C’est pourquoi la formation est très importante. 

Le titre à finalité professionnelle est maintenant une réalité depuis quelques mois et il va être très important de développer des écoles de padel dans tous les clubs et de capter des nouveaux publics. Il faut par exemple qu’on développe le padel féminin. Je vais consulter mes homologues des autres pays européens comme la Suède, la Belgique ou l’Italie où le padel s’est fortement développé ces dernières années pour essayer de comprendre et prendre conseil auprès d’eux. 

Chiffre
1500
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L'objectif fixé en nombre de terrains en France pour 2024.
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Vous êtes-vous fixés des objectifs chiffrés ? 

A.D.P. : Début mars, nous comptions 365 clubs affiliés ou habilités pour 865 terrains. Nous visons une augmentation d’environ 200 terrains par an pour arriver à 900 terrains fin 2021 puis 1500 terrains et 600 clubs en 2024.

 

Propos recueillis par Amandine Reymond

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