"Le nouveau stade est très beau"
Vous venez de vous incliner au 2e tour du simple 70 ans dames face à Andrée Saint-Jean Degoul (6/2, 7/5), mais vous avez semble-t-il apprécié l'expérience...
C'est toujours un plaisir pour moi de participer à ces championnats de France "seniors". Cela va bientôt faire 30 ans que je les dispute. La première fois, c'était en 1993. J'avais toujours rêvé de jouer dans le stade de Roland-Garros. Je me souviens que c'était très convivial, mais c'était une autre époque.
Et puis il y a eu les travaux et le "déménagement" pour les championnats dans les très belles installations du Touquet pendant plusieurs années. Je suis vraiment ravie pouvoir de revenir ici.
Comment trouvez-vous le nouveau stade ?
C'est super beau ! Il y a beaucoup de verdure, c'est très bien, c'est important d'avoir gardé ça. Il y a aussi beaucoup d'espace. Je ne suis jamais venue voir le tournoi, c'est donc une découverte pour moi, toutes ces nouveautés, notamment du côté des "extensions" où l'on a la chance de jouer (elle a disputé son 2e tour sur le court n°12).
Ce qui me frappe, c'est la taille des courts, des tribunes. Mon mari était là pour me suivre aujourd'hui. Tout le monde trouve facilement où s'asseoir !
Parlez-nous de votre vie dans le tennis. Vous avez été juge-arbitre, enseignante, vous avez connu plusieurs clubs...
J'ai commencé le tennis à 17 ans en Normandie. J'ai gagné le tournoi juniors avec seulement deux mois de pratique ! Mais quand nous sommes venus nous installer en région parisienne, mes parents ne voulaient pas que je joue au tennis. Quand nous sommes descendus en Ardèche, je m'y suis remise.
J'ai été rapidement éducatrice premier degré pour les enfants, puis deuxième degré, puis assistante de moniteur. Dans l'Ardèche, j'ai connu les clubs de St Peray et Granges. Puis Je suis allée ensuite dans le midi au TC Mouries. J'ai été longtemps également au TC Fos-sur-Mer. Je suis aujourd'hui à l'Istres Sport Tennis.
Mon bonheur a été d'enseigner aux enfants et leur faire partager ma passion. J'ai enseigné jusqu'à 67 ans. J'ai arrêté il n'y a pas si longtemps !
Aujourd'hui, vous avez toujours l'envie de faire de la compétition ?
J'ai eu chance l'an passé d'être sélectionnée en équipe de France 70 ans, pour la toute première fois de ma vie. C'était mon "second" rêve. Mon premier rêve de joueuse, c'était de jouer à "Roland". Je l'ai réalisé à 42 ans.
Avec l'équipe de France, nous avons eu la chance de jouer en Floride en 2021. Cela reste un grand souvenir et cela donne envie de le revivre ! Pour ça, il faut garder un bon classement. Je reste donc une vraie compétitrice.
