Le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, Paul-Henri Mathieu, fait le point sur l'état d'esprit de ses joueurs à la veille d'affronter la Belgique en quarts de finale du "final 8" à Bologne.
Paul-Henri, quelles sont les raisons qui vous ont amené à faire cette sélection ?
J'ai voulu prioriser la santé et la forme des joueurs. Je n'ai pas voulu prendre de risques vis-à-vis de ceux qui étaient touchés. Aujourd'hui, tous les joueurs présents ici sont à 100% sur le plan physique, tous prêts à jouer.
Il y a un rêve à portée de main, mais avant de penser au Saladier d'argent, il y a d'abord la Belgique qui va se dresser mardi face à la France...
L'idée de départ, c'est clair, c'est d'aller au bout de cette compétition. Mais on est tous conscients qu'avec ce format très court, il peut se passer beaucoup de choses. On a un quart difficile face à la Belgique. On va devoir être très performants, très concentrés dès le début. Je pense que la compétition est très ouverte.
La Belgique et la France sont deux nations dont la passion pour la Coupe Davis est évidente. À quoi vous attendez-vous au niveau de l'ambiance à Bologne ?
En toute transparence, je ne m'attends pas à grand-chose. C'est difficile de se projeter. On aura des supporters des deux camps, c'est sûr. Je ne sais pas si le stade sera plein. Mais on sait qu'on va être poussés.
Comment sont les joueurs ? Excités, concentrés ?
Ils sont impatients d'en découdre. La saison a été longue. Ils se sont préparés le mieux possible pour garder de la fraîcheur. À vrai dire, on est tous impatients de les voir sur le court, toute l'équipe, le staff. On a un seul objectif : aller le plus loin possible.
Et le capitaine, comment se sent-il ? Êtes-vous serein ?
Je pense que le boulot a été fait. J'ai une grande confiance en mes joueurs. Je sais qu'ils vont donner tout ce qu'ils ont sur le court. L'attitude sera là. Pour moi, c'est le plus important. Après ça reste du sport. Il y a une équipe qui veut la même chose en face. Mais je crois en l'état d'esprit de nos joueurs et je pense que ça peut faire la différence.
