Paul-Henri Mathieu, nouvel entraîneur de l'équipe de France de Coupe Davis, fait le point avec nous sur l'installation et la préparation des Bleus à Innsbruck.
Paul-Henri, comment vivez-vous votre retour en équipe de France de Coupe Davis, en tant qu'entraîneur désormais ?
PHM : Je suis hyper content d'être de retour dans l’équipe, de pouvoir aider l’équipe et Sébastien, le capitaine. C’est un peu étrange de revenir dans un autre rôle mais je suis ravi de pouvoir aider tout le monde. Je les connaissais déjà tous car, dans le staff, ils étaient presque tous déjà là quand j’étais joueur donc c’est très facile de trouver ses marques.
Votre expérience de joueur va-t-elle vous servir dans votre nouveau rôle ?
Oui ça sert toujours et en particulier pour aider les joueurs qui font leurs débuts en équipe de France. C’est intéressant de pouvoir échanger et de partager notre ressenti de l’époque avec eux pour les aider à appréhender au mieux l’événement parce qu’on l’a déjà vécu.
J’ai évidemment un peu discuté avec Hugo et Arthur et puis on échange tous des souvenirs de nos rencontres précédentes, notamment lors des repas. Et si des joueurs sont amenés à disputer leurs premiers matchs sous le maillot bleu, Seb et moi on approfondira un peu plus avec eux à ce sujet.
© Antoine Couvercelle / FFT
Comment se passe votre installation et début de préparation à Innsbruck ?
Tout va bien ! Il n’y avait que quatre joueurs jusqu'à ce lundi mais Pierre-Hugues et Nicolas qui étaient au Masters nous rejoignent ce soir. On s’est surtout concentrés sur la prise de repères pour essayer de s’adapter au mieux aux conditions sur place. On est en altitude, les balles volent un peu, c’est un peu plus rapide et on peut avoir un peu moins de souffle lors des premiers entraînements. Mais après deux jours sur place, les joueurs se sentent déjà beaucoup mieux et ça montre l’importance d’une telle préparation sur le lieu de la compétition. Ça permet également de passer du temps tous ensemble en se mettant dans l’ambiance de la compétition avec la tension qui monte petit à petit.
Comment abordez-vous la compétition avec deux premières rencontres contre la République tchèque puis la Grande-Bretagne ?
Il faut vraiment se concentrer sur la première rencontre car on veut toutes les gagner. On sait que les rencontres peuvent aller très vite avec des matchs en deux sets gagnants qui peuvent un peu niveler les écarts entre les équipes. Il peut se passer beaucoup de choses donc ça sera très important de mettre beaucoup d’intensité dès les premières balles, dès les premiers matchs.
Propos recueillis par Amandine Reymond
