La "folie Boisson" s'est donc arrêtée en demies, après une défaite face à Coco Gauff. Mais le parcours historique de celle qui était 361e mondiale à l'aube du tournoi restera longtemps dans le cœur du public parisien. Retour en images sur une quinzaine de rêve(s).
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L'histoire commence un mardi 27 mai. Loïs Boisson est invitée par les organisateurs de Roland-Garros, étant très loin au classement (361e). Mais le monde du tennis sait qu'elle vaut bien plus. Elle le prouve en écartant dès son premier match Elise Mertens, tête de série n°24, dans l'ambiance toujours bouillante du court 14 (6/4, 4/6, 6/3).
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Boisson n'enchaîne pas tout de suite avec une victoire. Le lendemain, elle perd en double dames, avec Julie Belgraver (face à la paire Li / Bronzetti, 3/6, 6/3, 6/2)
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Au match suivant, sur le court n°7, Loïs écœure Anhelina Kalinina, actuelle 113e à la WTA mais ancienne 25e mondiale. La Française ne laisse que trois jeux à l'Ukraine, emportée 6/1, 6/2.
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Au 3e tour, la Dijonnaise vit un match mouvementé face à sa compatriote Elsa Jacquemot. Après avoir pris le meilleur départ, Boisson est rattrapée par une blessure au genou et semble bien mal embarquée. Mais elle trouve les ressources nécessaires pour s'imposer au finish (6/3, 0/6, 7/5).
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C'est le 2 juin que Loïs Boisson rentre dans une autre dimension. Pour son tout premier match sur le court Philippe-Chatrier, la 361e à la WTA renverse Jessica Pegula, n°3 mondiale. Un coup de tonnerre retentit dans le ciel du tennis féminin.
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Le fameux coup droit de Loïs qui risque de tourmenter ses adversaires pendant un moment... Contre Pegula, une de ses frappes est flashée à 3851 rotations par minute. C'est plus fort qu'Iga Swiatek, pourtant considérée comme la reine du lift !
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Nouveau phénomène, le tourbillon médiatique commence pour la Française.
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Durant tout le tournoi, la joueuse a pu compter sur les conseils de son entraîneur, Florian Reynet.
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Nouvel exploit en quarts de finale : malgré un début de match diesel, Loïs Boisson prend le meilleur sur la "rising star" Mirra Andreeva, 18 ans mais déjà 6e mondiale.
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Durant le match, Loïs Boisson est parfois ballotée par le jeu plein de malice de la Russe. Mais elle réussit à garder le cap de son jeu offensif pour faire craquer son adversaire.
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Loïs, c'est historique. En dominant Andreeva, la Française est devenue la première joueuse de l'histoire à atteindre les demi-finales de Roland-Garros alors qu'elle bénéficiait d'une wild-card.
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Les joies du dernier carré. La Dijonnaise profite des "entrées de stars" réservées aux dernières joueuses des tableaux de simples.
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La tension monte dans les couloirs avant d'affronter la lauréate de l'US Open 2024...
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Alors que la France commence à rêver, tout s'arrête en demies. La Française, coincée dans la diagonale revers et à court de solutions tactiques, est dominée par Coco Gauff, n°2 mondiale.
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Le coup droit si tourbillonnant de Loïs "claque" moins que d'habitude face à l'Américaine. La faute à des conditions très humides notamment, ce jeudi-là, sur Paris.
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Le rendez-vous pour l'avenir est néanmoins pris. Après tout, Loïs n'a que 22 ans....