Une rude bataille mais les Bleus sont bien en demies
Debru a bataillé
Il a fallu près de 3h à Gabriel Debru - 2h55 précisément - pour apporter le premier point à la France. Le champion en titre de Roland-Garros juniors a eu en effet toutes les peines du monde à se défaire du coriace Olaf Pieczkowski. Plus opportuniste, le Polonais s’est montré très réaliste sur les points importants de la première manche. Sous la chaleur rochelaise.
Mais "Gab" Debru ne s’est pas laissé enfermer dans la frustration. Le Grenoblois a commencé à servir de mieux en mieux, se libérant ensuite sur les jeux de retour grâce à un coup droit redevenu percutant.
Sur un ace, il a fini par conclure le match (5/7, 6/1, 6/4)... et l’équipe de France a pu pousser un gros ouf de soulagement.
Van Assche envoie les Bleus en demies
En bon numéro 1 de l’équipe, Luca Van Assche a ensuite pris ses responsabilités. Mais lui aussi a eu besoin de trois manches pour se défaire de Martin Pawelski.
Très solide sur ses engagements lors de la première manche, le joueur du TC Paris s'est fait surprendre en fin de deuxième set par son adversaire. Ce dernier, gros serveur (avec des premières autour des 220 km/h!), a égalisé à une manche partout.
Tout était à refaire pour Luca, qui s'est retrouvé mené 15-40 dès le premier jeu du dernier acte...
Mais comme son pote "Gab" un peu plus tôt dans l'après-midi, lui aussi n'a pas paniqué. Plus constant, plus complet, il a poussé son adversaire à la faute pour faire le break et filer vers le gain du match (6/3, 3/6, 6/3).
Un double autoritaire avant la Slovaquie
Le duo Debru / Fils a parachevé le succès tricolore avec une victoire autoritaire lors du double, qui était donc sans enjeu au niveau du résultat final (6/1, 6/2).
En demies, les Bleus seront opposés aux Slovaques, vainqueurs de l'Espagne !
La réaction de Boris Vallejo, l'entraîneur de l'équipe de France
"Il y a eu une grosse bataille. On s’attend toujours à ce que ce soit difficile et on sait qu'il n'y a que des bons joueurs ici. Mais la France gagne, donc le job est fait. Ce qui me plait énormément, c’est l’état d’esprit des gars. Dans la difficulté, ils restent présents, ils ne refusent pas le combat. Évidemment, on aimerait que le niveau de jeu soit encore meilleur. Mais le plus important, c'est de garder ce bon état d'esprit".
