Stephan Pawlowski : « Pour animer et soutenir le réseau des enseignants professionnels »

Il y a quatre mois, Stephan Pawlowski, 50 ans, a intégré la FFT en tant que responsable support enseignants au sein de la DCPT. Pour L’E-mag, il dévoile les contours de ses nouvelles missions et revient sur un parcours professionnel dense et pluriel, rythmé depuis l’enfance par une passion du tennis née il y a 40 ans. Échanges.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Stephan Pawlowski, j’ai 50 ans et je suis originaire de Toulouse. Mon parcours personnel m’a conduit à vivre à Nice, Paris, Hambourg, ou encore Carantec, en Bretagne… Et, depuis quatre mois, me voilà de retour à Paris, dans un lieu que je n’aurais jamais imaginé intégrer un jour : le stade Roland-Garros. Franchir quotidiennement les portes de cet enceinte mythique, véritable rêve d’enfant, reste pour moi un privilège immense. Sinon, je joue au tennis depuis l’âge de huit ans. C’est une passion qui m’accompagne depuis plus de quarante ans. Je suis également passionné de plongée sous-marine. J’ai même, à une époque, envisagé d’en faire mon métier en devenant moniteur. J’ai aussi des attaches familiales en Guadeloupe, une île que j’aime profondément et où je me ressource dès que je le peux.

Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre la FFT ?

On pourrait résumer mon changement de vie par une formule : “J’ai troqué mon costard-cravate pour un survêt’ et des baskets !” En effet, rien ne me prédestinait au départ à une carrière dans le sport. Mes débuts se sont faits dans la banque et l’immobilier, au sein de grandes structures (BNP Paribas, Groupe Century 21, Gecina, Nexity), particulièrement dans le domaine de la gestion de projets et de la gestion de la relation clients. Puis, en 2009, je suis revenu à mes premières amours : le tennis. Je suis le pur produit d’un club où j’ai progressivement occupé les rôles d’éducateur, d’AMT, d’enseignant, puis de responsable sportif et enfin de directeur sportif.

Aujourd’hui à la FFT, quelles sont vos missions ?

J’occupe le poste de responsable support enseignants au sein de la DCPT. Ma mission principale est d’être présent sur le terrain, dans les clubs, les comités et les ligues, pour animer et soutenir le réseau des enseignants professionnels. Tout ce travail de proximité se construit en lien étroit avec le Conseil national des enseignants professionnels (CNEP), avec lequel je collabore quotidiennement. Mes interventions se font d’ailleurs toujours en binôme avec le référent CNEP au niveau local. J’interviens également dans l’organisation d’événements à destination des enseignants, comme le colloque FFT ou la journée Merci enseignants !

Comment qualifieriez-vous votre rôle ? Peut-on parler de facilitateur, de trait d’union entre la FFT et les enseignants ?

Exactement. Je suis l’interlocuteur dédié au service de celles et ceux qui sont au cœur de la vie des clubs : les enseignants. Mon rôle consiste à faciliter les échanges, fluidifier la communication et accompagner les professionnels sur leurs besoins quotidiens.

Qu’avez-vous découvert en côtoyant cette population si essentielle ?

Avant tout, des relations chaleureuses, un véritable besoin d’écoute et d’accompagnement, mais aussi une envie très forte de faire évoluer le métier d’enseignant avec la fonction de président/dirigeant de club. Ces deux entités forment un binôme vertueux !

Depuis que vous occupez ce poste, sur quoi avez-vous travaillé ? Un retour d’expérience ?

En quelques mois, j’ai déjà pu organiser deux réunions du CNEP et effectuer plusieurs dépla-cements dans différents comités, à la rencontre des enseignants des départements du Finis-tère, de Haute-Garonne, d’Ille-et-Vilaine, du Loiret et bientôt dans ceux de la ligue Nouvelle-Aquitaine. Lors du dernier Rolex Paris Masters, nous avons eu le plaisir d’inviter 180 ensei-gnants. Mon projet phare reste cependant le lancement de groupes de travail sur les cinq thématiques définies lors des derniers CNEP (les conditions du métier de l’enseignant, la fonction et les conditions du référent CNEP, la pédagogie et la formation, la compétition et le classement). D’ici le mois de mars, dix temps d’échanges et de réflexion sont pro-grammés. Nous avançons, nous progressons, et surtout, nous renforçons les liens pour être plus forts ensemble.