Arthur Fils : "Rien de plus beau qu'un Grand Chelem en France"
Arthur, tu as reçu de la FFT la wild-card "Destination Roland-Garros". Quel est ton sentiment ?
Je n'étais pas très loin de pouvoir être dans le grand tableau moi-même. À 10/15 places ça ne s'est pas fait malheureusement, notamment à cause d'une blessure...
Mais je suis très content de recevoir la wild-card Race France. Je suis allé la chercher tout au long de cette saison, j'ai bien joué, surtout sur les tournois en France. Je vais essayer de l'honorer, de faire de mon mieux.
Jouer Roland à la maison, avec le public qui va me pousser, et qui va aussi pousser tous les Français... c'est un des plus gros objectifs de l'année. Ça va être du plaisir et je vais profiter.
Cette invitation récompense des bons résultats sur le circuit français. Quel est ton meilleur souvenir de ce début d'année sur ces tournois ?
Je dirais le Challenger de Quimper. J'ai perdu en finale contre Greg (Barrère), qui avait fait un super match, mais c'était une bonne semaine, avec du bon tennis.
Et puis si je peux garder un souvenir d'un tournoi ATP, ce serait Montpellier : ma première victoire pro contre Richard (Gasquet), un bon match contre Bautista-Agut, puis une défaite contre Sinner mais avec, encore une fois, un bon match. C'était vraiment une super expérience.
Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour ce Roland-Garros ?
Que j'aille le plus loin possible ! Sans me mettre aucune pression, je vais essayer de m'arracher et de prendre beaucoup de plaisir.
Il n'y a rien de plus beau qu'un Grand Chelem en France. Et au passage... si je peux faire un bon match en cinq sets ou jouer contre Nadal, ce serait bien !
Un petit mot sur Luca Van Assche. On sait que vous êtes très proches. Qu'est-ce que ça fait de participer à un Grand Chelem chez les professionnels avec un ami d'enfance ?
C'est génial de connaître ça avec "Lucho". On se connait depuis qu'on est tout petit. C'est ce dont on parlait quand on était jeunes : "on pourrait jouer un Grand Chelem, participer à Roland-Garros...".
Maintenant, ça se réalise. Lui comme moi, on n'est pas là pour faire de la figuration, mais ça nous fait vraiment plaisir de jouer un Grand Chelem ensemble. Et je pense que ça ne sera pas le dernier.
