Calendrier de l’avent, case 9 : Ksénia Chasteau, une année mémorable

À l’occasion de cette nouvelle case de notre calendrier de l’avent, nous revenons sur la belle année 2025 de Ksénia Chasteau, qui a découvert pleinement le circuit "seniors". Entre compétitions internationales et tournois du Grand Chelem, la championne de Roland-Garros juniors en 2024 a vécu une campagne pleine d’émotions et une belle ascension !

Elle avait clos l’exercice 2024 avec le titre de meilleure joueuse de tennis-fauteuil juniors, elle n’a pas manqué son entrée "chez les grandes".

Au printemps, Ksénia Chasteau a – déjà – ajouté un trophée à son palmarès à l’occasion de la Coupe du monde de tennis-fauteuil en Turquie. Comme en 2024, Pauline Déroulède, Zoé Maras, Charlotte Fairbank et Ksénia donc, ont terminé en troisième position de cette prestigieuse compétition.

Ensuite, la jeune joueuse d’à peine 19 ans a poursuivi son apprentissage sur terre battue. Rome, Barcelone puis Royan (où elle a atteint la demi-finale), avant de poser ses valises à Paris, pour sa première apparition chez les seniors à Roland-Garros. Après avoir décroché le Graal chez les juniors l’année précédente, elle a passé un tour contre sa compatriote et amie Charlotte Fairbank (7/5, 6/2) avant de s’incliner en quarts de finale.

Toujours sur la terre battue parisienne, Ksénia Chasteau a ensuite défendu son titre à l’occasion des premiers championnats de France de tennis-fauteuil au sein de la Porte d’Auteuil. Contre Pauline Déroulède – comme en 2024 –, elle s’est imposée au terme d’un match très serré, devant le public d’un court 14 venu en nombre (4/6, 6/3, 6/1). "J’étais tendue en débutant le match, avait-elle confié à notre micro. Je voulais ce titre, je voulais le conserver et le gagner à Roland-Garros, où l’on espère que ces championnats de France de tennis-fauteuil vont s’installer. Pour nous, c’est magique !"

Après cette euphorie parisienne, Ksénia a traversé la Manche pour une toute nouvelle aventure : le gazon. Elle qui n’avait encore jamais joué dessus n’a eu qu’un match d’adaptation (un tournoi organisé juste avant Wimbledon, à Roehampton) pour se familiariser à cette surface aussi particulière qu’iconique. Au début du mois de juillet, c’est des étoiles plein les yeux qu’elle a disputé son premier tournoi du Grand Chelem à Londres. Elle a obtenu une première victoire mémorable contre Aniek Van Koot, n°2 mondiale et finaliste de l’édition 2024. Satisfaite de ses résultats et séduite par la surface, la Marseillaise a su adapter son jeu – et son fauteuil ! – aux conditions de jeu différentes.

Si son parcours londonien en simple s’est arrêté en quarts de (défaite contre Kgothatso Montjane 3/6, 6/3, 6/3), elle s’est ensuite hissée en finale du tournoi de double aux côtés d’Angelica Bernal. Finalistes, les deux joueuses ont réalisé un parcours épatant et Ksénia s’est ensuite assuré une entrée dans le Top 10. Onzième au moment de débuter Wimbledon – qu’elle définit désormais comme son tournoi préféré – elle termine l'année en septième position, après avoir atteint son meilleur classement mi-juillet (6e), quelques semaines après avoir décroché son tout premier titre ITF1, à Genève.

N'oubliez pas de revivre cette saison pleine de rebondissements, d'apprentissage et d'émotions à travers notre série, "Rêver plus grand", disponible en intégralité sur notre chaîne YouTube.