Type
La Fédération

"Service volé" : un tournant pour la FFT

Le téléfilm adapté du livre éponyme d’Isabelle Demongeot est diffusé ce lundi soir sur TF1. L’affaire qui y est évoquée a marqué un tournant pour la FFT, dans sa prise de conscience et son engagement.
Texte

Ce lundi soir à 21h05, TF1 diffuse le téléfilm Service volé, réalisé par Jérôme Foulon et avec comme interprètes principaux Julie de Bona et Laurent Lucas.

Adapté du livre éponyme d’Isabelle Demongeot paru en 2007, il retrace l’histoire de l’ancienne championne de tennis et son combat de trente ans pour réussir à faire condamner son entraîneur Régis de Camaret, auteur d’abus sexuels.

Texte
Texte

"La Fédération française de tennis m’a ouvert la porte, a déclaré Isabelle Demongeot à TV Magazine. Je travaille sur la protection des mineurs et je propose qu’une assurance aide financièrement les victimes dans leur combat judiciaire. J’ai soumis l’idée à Brigitte Macron de monter une cellule privée pour accompagner les victimes. Sans parler de la réparation, essentielle à mes yeux. Notre drame ne se voit pas, mais c’est un handicap à vie."

Texte

Prise de conscience

Il est important d’apporter un soutien aux victimes de violences sexuelles et de défendre les acteurs et les valeurs de notre sport.

Pour la FFT, cette affaire a constitué un tournant et une véritable prise de conscience. Il y a eu un "avant" et un "après", puisqu’un dispositif de formation, d’information et de prévention a été mis en place dans la foulée. La lutte contre les abus sexuels, les abus d’autorité ou le harcèlement sont des sujets pris très au sérieux par la Fédération.

Encourager à parler

Un poste de Déléguée Intégrité Sportive a été créé, afin de faciliter le déploiement des actions en matière de prévention et de permettre le recueil et le suivi des signalements. La FFT s’engage également par le biais de constitutions de partie civile.

"La Fédération veut inciter d'autres jeunes filles éventuellement abusées à parler, a indiqué au figaro.fr la directrice générale de la FFT Amélie Oudéa-Castéra.

Aujourd'hui on travaille avec l'association Rebond, créée par d'anciennes joueuses du club de tennis de la ville de Sarcelles, victimes de violences sexuelles au début des années 2000."

1